Ne pas savoir est la clé du succès. L’importance de ne pas savoir.

Dès notre plus jeune âge, on nous a appris des règles et comment les respecter pour « réussir dans la vie ».  

Notre cheminement professionnel nous permet d’ajouter à ces règles : des exigences techniques, réglementaires, sociales, qu’elles soient formelles ou informelles... au point où on parle aisément de « notre bagage » de connaissances.  Un bagage fort utile au quotidien.

À l’heure de l’intelligence artificielle, est-ce que nos connaissances, acquise par un apprentissage quotidien du travail sont toujours aussi pertinentes?  Sinon, est-ce que détenir une expérience pratique, qui témoigne de notre maîtrise technique d’un domaine, a de l’avenir?

Et si la première chose à savoir pour réussir, c’est... qu’on ne sait pas?

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Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire je sais

Seulement, plus je cherchais

Et puis moins j'savais

Y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge

J'suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge

Maintenant je sais, je sais qu'on ne sait jamais

La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses

On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses

C'est tout ce que j'sais

Mais ça, j'le sais

– Jean Gabin, Maintenant je sais, 1974