Génération PMP - Nicolas Chabot, ing., MGP, PMP, Professionnel en Gestion de Projet chez CIMA+

Travaillant sur des projets en milieu industriel, où les attentes et les contraintes sont élevées, Nicolas se démarque particulièrement dans son suivi rigoureux des coûts et des échéanciers, dans la précision des rapports mensuels qu’il réalise, dans la vulgarisation des enjeux, la gestion des risques et l’administration de contrat.

Toujours impliqué dans sa communauté, il accumule plusieurs postes clefs dans les associations étudiantes tout au long de ses études, en plus de sa présence régulière ou bénévole lors des événements du PMI-Montréal.

En tant que professionnel de la gestion de projet, qu’est-ce qui vous empêche de dormir la nuit?

L’impression du travail bâclé. Par exemple, lorsqu’un échéancier ou un budget ne correspondant pas à la réalité. Ces items mettent en jeu la pérennité du projet financé par des actionnaires. Il est impératif que ces derniers soient régulièrement mis au courant des avancements du projet, avec des données justes et actuelles, afin de prendre des décisions libres et éclairées.

Qu’est-ce qui vous a poussé à débuter ou poursuivre une carrière en gestion de projet?

Lors de mes études en ingénierie, je me suis retrouvé à être rapidement le point ralliement d’une équipe. Le domaine du génie civil me passionne. On n’a qu’à penser aux immenses barrages électriques, au nouveau Pont Champlain, et à tous les projets majeurs d’infrastructure des présentes années. De mon côté, je ne me voyais pas être celui qui dessinerait les plans nécessaires, mais plus celui qui coordonnerait les différents acteurs pour assurer le succès d’un projet. Également, lors de mes études, je n’ai jamais pu cerner vers quel domaine du génie civil irait ma carrière. En gestion de projet, chaque projet est complètement différent, ce qui me permet de diversifier mes expériences de travail et de satisfaire ma curiosité intellectuelle.

Quel projet aimeriez-vous porter à l’attention de l’industrie (un petit projet communautaire, un grand projet qui est passé sous les radars des médias, etc.)?

Le domaine du génie-conseil et de la construction a beaucoup souffert dans les dernières années. L’attention des médias est trop souvent portée vers les projets faisant mauvaise presse. Je crois qu’on devrait davantage publiciser toutes les belles réalisations qui se font dans le milieu de la construction et qui font rayonner une ville comme Montréal. On entend trop souvent les critiques de l’industrie, mais j’aimerais réellement voir davantage de positif à tous les projets  porteurs/phares donnant une nouvelle image de marque à Montréal. La ville se transforme, projets par projets, et je crois qu’une meilleure visibilité de ceux-ci mettrait en valeur une profession entachée durant les dernières années.  

Avez-vous une réflexion personnelle à partager à l’industrie (un constat, un conseil, un appel à tous, une référence, etc.)?

Le partage d’expérience est le succès d’une société ou d’une entreprise. Les jeunes sont débordants de nouvelles idées et d’énergie. Travaillant au niveau projet, je vois l’immense contribution des post-mortem en fin de ces derniers, souvent négligés. Ceux-ci sont capitaux pour transmettre toute l’expérience acquise lors d’un projet, d’améliorer l’efficience de l’équipe en plus de ne pas répéter les mêmes erreurs du passé. Bien entendu, il faut aussi les consulter lors d’un nouveau projet!

Pourquoi êtes-vous devenu membre du PMI-Montréal / Pourquoi renouvelez-vous votre membership? / Pourquoi vous investissez-vous au PMI-Montréal?

Le PMI-Montréal pour moi, c’est une belle et grande communauté, où il fait bon retrouver nos collègues lors des différents événements. Lors de ma maîtrise, nous avions toujours la chance participer à ses événements, et les relations que nous avons tissées sont toujours aussi solides aujourd’hui.

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