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Du bureau de la stagiaire : La peur de quoi .. ?

ParMarie-Jeanne Bélanger,

3 minutes

Bonjour ! Je m’appelle Marie-Jeanne Bélanger et je suis étudiante au baccalauréat en Affaires publiques et Relations internationales à l’Université Laval. À l’été 2019, j’ai travaillé comme stagiaire en communication chez PMI-Montréal.

J’y ai découvert la gestion de projet et je ne suis plus capable de m’en détacher ! Je fais maintenant partie de l’équipe en tant qu’adjointe à la gestionnaire des événements. Vous avez lu le blogue de la stagiaire l’année dernière ? Voici un nouvel article sur ma session à l’étranger.

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Le 6 janvier dernier, j’ai quitté le Québec pour aller vivre une session d’étude à l’étranger à l’Université de Mannheim en Allemagne. Loin de savoir tout ce qui allait arriver en plein milieu de mon périple, je suis partie avec mes deux grosses valises pour vivre une nouvelle aventure. J’ai mis de côté mes peurs, mes craintes et mes faiblesses et j’ai sauté à pieds joints dans l’inconnu.

 

Si on me demande comment j’ai appliqué des stratégies de gestion de projet dans mon voyage, plusieurs exemples typiques me viennent en tête. C’est le cas de la gestion de mon budget, la gestion de mon temps passé dans chaque ville et la gestion des communications en anglais ou en allemand selon la situation. Or, même si ces stratégies m’ont aidée à planifier mon voyage, elles ne m’ont pas « transformée ». Ce qui m’a fait grandir, et fait acquérir des compétences qui me seront utiles autant dans ma vie en générale qu’au bureau, c’est d’avoir appris à gérer ma peur de l’inconnu et ma peur de l’autre.

 

L’Allemagne est un pays magnifique, très riche en histoire et en culture. J’y ai vécu des expériences extraordinaires. Or, chaque nouveau projet vient bien évidemment avec son lot de stress et d’inquiétudes. Le mois de janvier s’est surtout caractérisé par une peur de l’inconnu et une peur de me retrouver seule dans un nouveau pays. Le tout s’est rapidement dissipé alors que j’en apprenais plus sur la culture et la langue. Le stress du mois de février s’est présenté sous la peur d’un changement de routine, alors que je débutais l’université et que je commençais à sortir de l’Allemagne pour visiter de nouveaux pays. Ensuite, comme la majorité des habitants de la planète, les inquiétudes des mois de mars, avril et mai furent causées par l’incapacité de prévoir ce qui allait se produire dans le futur. Par contre, quelques semaines après le déconfinement de l’Allemagne, les craintes ont commencé à disparaître peu à peu alors que l’environnement dans lequel je me trouvais commençait à être familier.

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J’ai réalisé qu’il y a une étape préliminaire à la gestion de projet : celle de passer au travers de nos inquiétudes. Avant de planifier la gestion des risques, on doit passer à travers de la peur que le projet ne fonctionne pas. Avant d’appliquer de nouvelles stratégies en gestion du changement, on doit apprendre à sortir de sa zone de confort. Avant de planifier son budget, on doit passer au travers des craintes de ne pas avoir les fonds nécessaires. Avant de choisir un nouveau partenaire, on doit gérer la peur d’être abandonné en plein milieu du projet.

 

Ce qui m’a aidée en Allemagne, c’est de mettre cette peur de côté afin de planifier des projets dans un environnement nouveau, entourée de personne que je ne connaissais pas ou très peu. Cela m’a également poussée à voyager seule au sein de l’Europe, ce que je ne pensais pas être capable de faire avant d’apprendre à gérer mes inquiétudes et à planifier mes déplacements. En gérant ma peur du risque, j’ai voyagé dans des villages tellement petits qu’il n’y avait presque aucun transport en commun pour me déplacer. En gérant ma peur de ne pas me faire comprendre, j’ai appris à me débrouiller en allemand et à professionnaliser mon anglais. En gérant ma peur de la nouveauté, j’ai gouté à des repas différents et fait du parapente.

 

De cette façon, j’ai développé mon autonomie et j’ai appris à avoir confiance en mes projets et en mes plans de voyage. Le tout était plus solide et beaucoup plus agréable à vivre.

 

Et vous, quand êtes-vous sortie de votre zone de confort pour la dernière fois ?


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