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Génération PMP, Audrey Sirois M. Sc., PMP, conseillère en communications numériques chez Hydro-Québec

ParPMI-Montréal ,

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En tant que professionnelle de la gestion de projet, qu’est-ce qui vous empêche de dormir la nuit?

Ne pas avoir de plan. Ça me donne de l’urticaire. ;)

 

Qu’est-ce que vous aimeriez voir arriver dans l’industrie de la gestion de projet en 2019? Quel est votre rêve pour la gestion de projet en 2019?

J’aimerais voir arriver deux choses dans l’industrie :

1. Que la gestion de projet élargisse ses horizons vers des domaines autres que seulement la construction (ingénierie) ou l’informatique (TI), deux secteurs qui sont très souvent à l’avant-plan de la gestion de projet. À titre d’exemple, mon champ d’expertise en communication et en marketing est un univers différent, et j’ai l’impression qu’il n’est pas suffisamment représenté dans les publications et conférences, et ce, même si le domaine des communications comporte son lot de défis et de particularités.


2. L’aspect humain est un facteur clé dans le bon déroulement d’un projet. On parle d’ailleurs souvent de l’importance de l’intelligence émotionnelle et je crois qu’il s’agit effectivement d’une qualité essentielle au profil d’un bon gestionnaire de projet. Selon moi, on devrait accorder plus d’importance à ces compétences. Après tout, on doit tous communiquer ensemble!

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à entreprendre ou poursuivre une carrière en gestion de projet?

À la sortie de la maîtrise, mon futur employeur de l’époque m’avait mentionné qu’un poste en gestion de projet était vacant, pensant que mon profil serait bien adapté à cet emploi. Quelques autres postes étaient à pourvoir, mais j’ai suivi son conseil et j’ai embarqué à pieds joints dans l’aventure ne sachant pas nécessairement où cela pourrait me mener. Peu de temps après, j’ai découvert que la gestion de projet avait toujours fait partie intégrante de ma vie sans que je m’en rende vraiment compte. Mon père ayant toujours été une grande inspiration pour moi, savoir que j’amorçais une carrière dans le même domaine que lui m’a poussée à m’y intéresser davantage.


Maintenant, six ans après le début de ma jeune carrière, j’ai ma certification PMP depuis près de trois ans et je continue d’apprendre et de suivre des formations dans le domaine. C’est grâce à une recommandation de mon ancien employeur et à mon père (qui est PMP, RMP et PBA) que j’ai découvert la profession et que je peux affirmer aujourd’hui que je me sens vraiment à ma place.

 

Quel est votre souvenir le plus mémorable en lien avec le PMI-Montréal?

Mon souvenir le plus marquant a probablement été le premier symposium où j’ai eu la chance d’être bénévole. Cet événement m’a marquée positivement, principalement en raison des employés et autres bénévoles du PMI, qui m’ont inspirée par leur passion, toujours partants pour faire avancer la gestion de projet.


Après cinq ans d’engagement en tant que bénévole au PMI-Montréal, je continue d’accumuler les souvenirs mémorables, d’en apprendre sur notre domaine d’expertise et d’ouvrir mes horizons.

 

Avez-vous une réflexion personnelle à partager à l’industrie (un constat, un conseil, un appel à tous, une référence, etc.)?

Ma façon d’expliquer la gestion projet se résume en quatre points : esprit d’équipe, communication, humilité et plaisir.
Sans ces ingrédients il est plus difficile d’avancer vers un objectif commun. La considération de l’autre est essentielle, et on ne doit jamais la perdre de vue si on veut atteindre notre cible. Comme le disait Henry Ford : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. »


La communication et l’engagement sont indispensables. Par exemple, si les membres d’une équipe sportive, que ce soit au hockey, au football, au soccer (thématique Coupe du Monde :) ) communiquent mal et que l’engagement n’y est pas, ils ne se rendront certainement pas en finale.


C’est la même chose pour nous en gestion de projet. Si je ne sais pas ce que l’autre a en tête, je ne pourrai pas l’aider afin que nous atteignions l’objectif ensemble. Parfois c’est à nous de faire les premiers pas, de permettre ces échanges entre les membres de nos équipes et de stimuler l’engagement.


La gestion de certains projets peut aussi devenir une grande leçon d’humilité. Il faut comprendre dès le départ qu’on ne sait pas tout et qu’il est impossible de tout savoir. Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide, à poser des questions, à apprendre! C’est justement cela qui est aussi motivant en gestion de projet.


Finalement, mon approche est d’avoir du plaisir dans ce que l’on fait. Cela s’applique à la gestion de projet, mais également à tout ce qu’on fait dans la vie. Il faut être bien avec soi-même et se sentir à sa place : cela influence normalement les gens qui nous entourent de façon positive, surtout dans le cadre d’un projet.


J’apprends au quotidien, sur moi-même et sur les autres, et il faut garder l’esprit ouvert aux commentaires et aux échanges!

 

Pourquoi êtes-vous devenu membre du PMI-Montréal ?

Initialement je suis devenue membre du chapitre de Montréal pour rencontrer d’autres passionnés de la gestion de projet comme moi, échanger sur la profession et me faire de nouveaux contacts. Ces échanges me permettent d’avancer dans mon domaine. Il y a en effet des communautés de pratique, les matinées, les soirées PMI, du mentorat, événements, etc. mais il y a surtout des gens passionnés et impliqués. Je continue de m’impliquer en tant que bénévole d’année en année parce que je continue d’apprendre, je découvre des projets et des gestionnaires inspirants. J’aime cette profession fondamentalement et je souhaite qu’elle puisse rayonner et surtout qu’elle continue d’être reconnue à sa juste valeur.

 

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